Les feuilles des arbres qui rougissent, les enfants qui ont repris le chemin de l'école, la nuit qui tombe plus tôt, etc...
Et il faut reconnaitre que s’il n’y avait pas d’automne comme tampon, l’hiver serait une chanson drastiquement insupportable. Moi qui adore l’été, sa légèreté, sa lumière, sa chaleur et qui aimerais qu’il s’étire toujours un peu plus, car mon cœur s’y sent en vacances. L’été c’est une période de « nonchalance bien avouée ». Et en ce qui me concerne, ça se voit clairement sur le plan vestimentaire (t-shirts, shorts de tissus légers et sandales). Mais lorsque les premières mesures de l’automne se font entendre, que le froid revient et qu’il y a plus de feuilles au fond de la piscine que dans les arbres, il est normal que la déception survienne. Mais c’est alors que me prend le goût de revoir ma garde -robe et de dénicher des morceaux de vêtements qui vont me mettre en harmonie avec mon état d’âme. Un nouveau jeans, une chemise colorée, une paire de bas chauds, un chandail, un veston sport…
Ajouter à cela les nombreuses occasions gastronomiques et vinicoles en famille qui pour moi sont fort appréciées durant la saison des couleurs. Sans oublier les différentes fêtes (Oktoberfest, Halloween, etc…)
Bref, comme la plus grande qualité de l’être humain est de « s’adapter » je décide alors de voir le passage à l’automne comme « un petit détour ». Et en termes de détours, l’été nous y a préparés longtemps d’avance avec sa couleur dominante, soit ses innombrables cônes orange.
Sur ce, que vous soyez en train d’écouter L’Été Indien, It’s ’Raining Again, ou encore, Les Feuilles Mortes, je vous souhaite un excellent automne.
Si vous avez envie de m’écrire, ou encore pour connaitre les dates de mon prochain spectacle rendez-vous au alaindumas.ca
À bientôt,
Alain Dumas
]]>Ce qui m’attire de Chicago ? L’architecture, son immense lac , le blues, la légende du basket-ball Michael Jordan et bien sûr, ces histoires de la mafia italienne avec ses personnages plus grands que nature (tel Al Capone) au style vestimentaire marquant des années ’20 (costume trois-pièces, bretelles et mouchoir de poche).
Première étape de ce court périple de 5 jours, une visite guidée sur le lac Michigan et la rivière Chicago. Wow cette ville d’eau et d’architecture dévoile un urbanisme exceptionnel. Le calme de l’eau et l’effervescence de la ville font un ménage parfait.
Les pistes cyclables qui longent le lac Michigan sont parfaitement entretenues. Le sportif de tout acabit se sent chez lui dans la ville des vents.
Parlant sport, comment ne pas mentionner les Cubs et les White Sox au baseball, les Bears dans la NFL, les Black Hawk au hockey et les Bulls au baskets-ball. D’ailleurs mon athlète ultime à moi c’est Michael Jordan le légendaire numéro 23 des Bulls. J’ai visité un pseudo musée du sport, et me suis fait photographier fièrement aux côtés d’une affiche géante de mon idole numéro 23 avec mon chandail des Raptors de Toronto (champions de la NBA 2019)
Le Blues est à l’honneur dans plusieurs bars de Chicago. J’ai pris le repas et assisté à un très bon show au House Of Blues. L’ambiance était chaude et entrainante et il n’y a eu aucune anicroche durant la soirée…il faut dire qu’à l’entrée, comme dans plusieurs établissements publics du coin, il y a une indication comme quoi les armes à feu sont interdites à l’intérieur…Oups…Je n’ose pas imaginer que sans cette indication les spectateurs auraient pu brandir leur arme…pour un rappel.
Au final, j’ai découvert l’une des plus belles villes d’Amérique du Nord. De plus je réalise à quel point les voyages sont une source de renouvèlement. Pas besoin de partir longtemps ou bien loin, juste de s’imprégner d’un nouvel univers, d’ouvrir ses antennes (pas notre cellulaire, mais plutôt nos sens) et de se laisser guider par la découverte. Hors, chaque fois on revient chez soi, dans sa routine, mais avec un regard neuf, une perspective plus riche pour aborder la vie.
Bon été, bons voyages.
AlainDumas.ca
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Alors vous comprendrez que lorsque je vois des histoires d’enfants violentés par leurs parents comme cette innocente petite victime de Granby je suis dérouté...
Je suis dérouté mais je sais qu’il nous faut avancer malgré et « avec » ce drame. Il faut que cette haine envers un enfant donne encore plus de sens à l’amour qu’on doit leur porter. Il est de notre conscience collective de faire un pas, quel qu’il soit, dans le sens de la vie pour honorer l’enfance, pour la protéger aussi.
Alors je fonce davantage vers tout geste qui peut amener de l’amour. Et l’aide aux enfants malades est pour moi un pas dans le bon sens, une lumière bénéfique pour notre humanité.
Parmi mes lumineuses découvertes de cette année il y a le petit Alexis, atteint du syndrome de Dravet, avec qui je partage l’écran pour la publicité de la Maison Enfant Soleil.
Ce petit bonhomme enjoué que vous voyez dans la publicité vit des moments pas mal moins heureux ces derniers jours ayant à subir une batterie de tests. Mais la résilience est l’une de ses armes.
Même chose pour la petite Mya qui souffre de plusieurs pathologies mais qui veut sourire à la vie.
Le téléthon c’est une immense production télévisuelle annuelle. C’est 15 heures continues de musique, d’artistes invités, de témoignages touchants, de chansons, d’éclairages soignés….Alors quand en bout de piste le Québec clame, avec une riche émotion, les montants recueillis, c’est toute cette fierté de la vie qui en résulte.
Pour ces trop nombreux enfants malades et leurs proches 15 heures d’hommage à la vie en direct à la télévision représente un phare essentiel puisque lorsque les caméras s’éteignent c’est 8,745 heures qui s’écouleront avant le prochain phare.
« La vie est si fragile » oui, mais ensemble nous sommes plus forts. Vive l’enfance, Vive la Vie.
Alain Dumas
alaindumas.ca
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Probablement que j’ai compris à cet âge le pouvoir des vêtements, le bien être qu’ils peuvent nous permettre de ressentir, l’influence qu’ils peuvent avoir sur notre manière de nous affirmer ainsi que le regard que les autres auront sur ce que l’on dégage.
Aujourd’hui encore j’aime m’habiller en monsieur et porter des vestons pour toutes sortes d’occasions. Pour mon spectacle « Sinatra à Bublé » le complet est de mise pour évoquer la riche époque des crooners où l’élégance était flamboyante. Dans ce cas précis, les teintes sont plus sobres et classiques.
Autrement, dans la vie, que ce soit pour la télévision ou pour quelques rendez-vous que ce soit, ce qui m’allume quand vient le temps de me vêtir, c’est de pouvoir marier le look décontracté avec une teinte d’élégance toute en nuance. Comme porter un jean et un t-shirt, agrémenté d’un beau veston, me donne, ce que j’appelle un style « chic relaxe ». Ou encore simplement un jean super «confo», des souliers mi-sport, mi-chic, et pour donner de l’éclat à ce mélange très relaxe, j’aime mettre une touche d’élégance avec simplement une chemise, mais une chemise qui « score » comme dirait le défenseur de la mode PK Subban. Mais une chose est certaine, dans tous les cas le confort doit être au rendez-vous !
Être bien habillé c’est avant tout se sentir bien. Alors si en plus ça fait grandir comme je le croyais à 7 ans…et bien je ne dirai pas non car il parait qu’on rapetisse en vieillissant
Alain Dumas
alaindumas.ca
Ces jours-ci, à travers les répétitions en vue de mes prochains shows et de mes tâches quotidiennes, j’ai toujours le bonheur de rester en contact et de rencontrer plusieurs enfants malades et leurs familles. Des gens pour qui, le temps que je leur donne est reçu comme une onde positive, un sourire réconfortant et quelques fois, comme une éclaircie à travers un passage nuageux.
Dernièrement j’ai subi une opération et à travers les nombreux mots de réconfort reçu, il y avait ceux de mon cousin Vincent.
De 5 ans mon cadet, il fut un être que j’ai toujours aimé. Au départ j’étais comme son grand frère, mais rapidement il n’y avait pas de différence d’âge, il n’y avait que de la complicité. Il était mon premier fan pour mes pitreries et son rire qui résonnait était bon à entendre. Né d’un papa québécois (le frère de mon père) et d’une mère française, le divorce de ces derniers l’amena à aller vivre dans l’Hexagone. Mais nous avons toujours gardé le contact.
Récemment lorsque j’ai été hospitalisé, et que je divulguais sur les réseaux socio mon désir de me remettre sur pied rapidement, Vincent m’a écrit; « Hey cousin, ne va pas trop vite, prends le temps de ta récupération, c'est important! Notre corps va moins vite que notre volonté, et je sais que chez toi, cette dernière est grande en « tabarouette » comme on dit au Québec. !!! Gros becs cousin!! »
A la lecture de ses mots…j’ai ressenti quelque chose comme jamais auparavant. J’ai eu comme l’impression que « mon frère » m’écrivait…Encore présentement, alors que j’écris ces lignes je suis ému par cette sensation. Comme si une bouteille jetée à la mer de mon enfance, refaisait surface. En cette journée glaciale, alors que le soleil fait briller la glace sur le lac, j’ai envie de remercier la vie pour ce cadeau que je n’attendais pas mais que j’ai longtemps souhaité en secret dans mes rêves d’enfant.
Les mots que mon cousin a utilisés n’ont pas la même valeur que s’ils avaient été prononcés par quelqu’un qui n’a pas la même importance à mes yeux.
Je prends de plus en plus conscience de la responsabilité qui incombe à tous ceux qui veulent réconforter, qui veulent tenter d’inspirer les autres… Selon moi, toute personne qui réconforte et qui inspire bénéficie de cette richesse, mais cet avantage de la vie ne va pas sans une responsabilité.
Les parents d’enfants malades doivent affronter des tempêtes et ce type de déchirement est clairement compréhensible. L’incompréhension et l’insoutenable sentiment d’impuissance vécu par ces derniers doit trouver une voie.
Je suis grandement et profondément inspiré par les combats que mènent ces enfants et leurs familles face à la maladie. Puis comme je suis issu du milieu artistique et que je bénéficie d’une certaine visibilité, je deviens une source d’inspiration pour plusieurs jeunes aux prises avec une santé précaire.
La personne inspirante qui entre dans la vie d’un enfant malade et qui se sait admiré et stimulante pour l’enfant doit reconnaitre son rôle et sa responsabilité. En 28 ans de relation avec les enfants malades et leurs familles, j’ai toujours (du moins je l’espère) tenter de bien respecter cette « lois non écrite » de la relation d’aide.
Je me souviens d’Hélène, une jeune atteinte de Leucémie, avec qui je m’étais lié d’amitié en 2001, et que j’allais visiter en salle d’isolement au CHU Ste-Justine alors qu’elle recevait d’éprouvants traitements de chimiothérapie. Elle me racontait qu’elle était « une fan » de Flash (que je co-animais avec Patricia Paquin tous les soirs à TQS) et ma présence semblait la réconforter. Un jour elle m’avait remis un dessin pour mon anniversaire en disant; « tiens, ce sera pour toi un porte-bonheur ».
Je la réconfortais, la faisais rire et pour moi elle était une inspiration.
Hélène est décédée, mais toute ma vie je me souviendrai ce que sa maman m’avait dit au cimetière « tu sais Alain, il y a des choses qu’Hélène ne disait qu’à toi ».
Aux yeux de cette enfant je n’étais pas qu’Alain Dumas, j’étais un confident dont elle avait grandement besoin, j’étais une oreille dans sa solitude, une petite mais réelle lumière dans sa noirceur. Alors s’il y a une chose dont on se doit d’être « humainement reconnaissant » c’est de cette chance que nous offre la vie, de pouvoir jouer ce rôle de « personne inspirante » et de le faire dans le plus grand des respects.
Alain Dumas
]]>La première fois que j’ai séjourné dans un hôpital je devais avoir 8 ans. C’était à Montréal, à Ste-Justine. Je me faisais opérer pour les oreilles et je devais dormir dans une chambre avec 3 autres enfants. Je me souviens trop bien quand mes parents s’apprêtaient à quitter la chambre. Ils n’étaient pas encore partis que j’avais le coeur gros. Une nuit avec 3 étrangers et une opération le lendemain matin, disons que je n’étais pas très joyeux.
Pourtant il s’agissait d’une simple opération pour corriger un problème aux oreilles. N’empêche, pour moi, cette expérience qui me coupait pour un moment de mes parents, c’était l’inconnu, l’insécurité.
Mon père, (inquiet de nature) me regardait avec une certaine tristesse qu’il n’arrivait pas à cacher, et ma mère, elle, se devait de trouver les mots pour me faire sentir fort et courageux. Les mots qu’elle a utilisés, allaient me servir d’alliés dans ma solitude. « Tu vas voir ça va bien aller » «Les infirmières sont là » «Tu vas faire ça comme un grand ».
Dans la noirceur de la nuit de cette chambre d’hôpital, ou les lits avec des barrières métalliques et les bips-bips des corridors teintaient l’ambiance d’un froid inquiétant, ce sont les mots de ma maman qui réchauffaient mon être.
Aujourd’hui après plus de vingt-huit ans de bénévolat auprès des enfants malades et leurs familles, à tenter de communiquer l’importance du « réconfort pour les enfants aux prises avec la maladie » ce souvenir est encore et toujours comme la petite flamme allumée qui rappelle cette insécurité, qui, en une simple, nuit m’a éveillé à jamais.
Le 27 décembre dernier j’ai renoué avec une salle d’opération à titre de patient. Cette fois, pour une intervention chirurgicale à un genoux. Tout comme la première opération, 47 ans plutôt, tout s’est bien déroulé.
Et en plein cœur du temps des fêtes c’est inévitablement aux enfants dans les hôpitaux que je pensais, et c’est cette pensée qui, encore, a ranimé ma petite flamme. Des enfants, en jaquette, de petits êtres déterminés qui ont reçu les mots pour faire face à leur noirceur, quelle qu’elle soit. Des enfants inspirés et aimés, des enfants qui, à leur tour, deviennent des êtres merveilleusement inspirants. Ce n’est donc pas pour rien que ce sont souvent les enfants malades eux-mêmes qui finissent par inspirer leurs parents.
Les mots que l’on offre comme réconfort peuvent quelquefois sembler futiles, mais c’est tout l’amour et la confiance de celui qui les dictes qui vient leur donner un pouvoir.
Et vous savez quoi, il y a quarante-sept ans, quand mes parents sont venus me retrouver dans ma chambre d’hôpital le lendemain matin après l’opération, ce n’est pas seulement leur enfant de 8 ans qu’ils ont retrouvé, c’est aussi un petit guerrier qui avait vaincu sa peur de la nuit.
Bonne année 2019 à tous les enfants malades et leurs familles.
Alain Dumas
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Autant pour ma femme que pour moi, les vacances en famille ont marqué notre enfance. Jadis les papas étaient de façon générale moins présent auprès des enfants au quotidien, ce qui fait que, dans mon cas, les 2 semaines à Hampton Beach que mon père se permettait de vivre avec les siens étaient pour moi uniques!
D’ailleurs voyez ce petit vidéo « Humoristico-Nostalgique » que j’ai réalisé, y a quelques années, en adaptant les paroles du succès « Rockcollection » du français Laurent Voulzy à mes souvenirs de jeunesse, toute québécoise.
Ce vidéoclip fait ressortir le bonheur des vacances d’été en famille.
De nos jours, plusieurs familles voyagent à différents moments de l’année, en chérissant ces moments passés ensemble.
Évidemment, je sais que je suis intense avec le bonheur de « mon cocon familiale » car il est vrai que Delphine et Antoine (mes enfants) sont maintenant âgés de 29 et 25 ans, et qu’en plus ils sont en couple chacun de leurs côtés. Mais faut croire que nous leur avons transmis cette valeur…quoiqu’un ami m’ait dit, à juste titre; « tant que les vacances leurs seront payé par pôpa, ils seraient fous de ne pas en profiter ». Ce à quoi je rétorque « bon ben… au moins je sais qu’ils ne sont pas fous… ». Toujours est-il que cette fois nous avons opté pour la Grèce avec sac à dos, tous les quatre, comme quatre jeunes… Je ne vous raconterai pas tout le voyage, mais je vous dirai qu’au travers les merveilleux paysages des îles que nous avons visité,
les belles rencontres avec des habitants, ce que je garderai le plus en tête, c’est le souvenir d’un voyage au cœur même de notre propre cellule familiale, pourtant souvent visité, mais jamais avec la même lumière, la même complexité, la même intensité.
Notre famille, comme le reste du monde évolue, nos enfants-adultes sont de plus en plus chefs de leurs propres destinés, de leurs propres choix, et savent de plus en plus quelles sont leurs besoins et leurs limites. Ce voyage ce fût de bons moments et des moments moins drôles. Mais ce récent périple c’est avant tout l’illustration d’un groupe, qui, tels des amis les plus fidèles, acceptent tous de respecter l’autre, de l’aider, de le soutenir, de l’aimer. Comme le disait Alexandre Dumas; « tous pour un et un pour tous ». Pour moi, ma famille est ma plus grande richesse !
Viendra un moment où nous ne pourrons plus refaire ce type de voyage, seulement nous quatre, mais j’ose croire que, tout comme mes parents me l’ont transmis, que cette tradition de vacances en famille fera son chemin à travers les générations et qu’un jour grand-papa Alain surveillera ses petits-enfants sur la plage…
Alain Dumas.
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